Les comités de suivi dans un projet

Les comités de suivi du projet

Les comités de suivi du projet

Principe général

La réalisation d’un projet sous-entend la mise en place de différents comités, auxquels participeront l’équipe projet et le client, afin de permettre le suivi de celui-ci. Pour présenter l’organisation et les rôles de ces différents comités, j’ai décidé de prendre, dans cet article, l’exemple d’un projet informatique réalisé dans le cadre d’une prestation avec une équipe de projet externe ne faisant pas partie des équipes du client.

Cet article étant générique et s’adressant à tous les types de projets et de prestations, toutes les règles de fonctionnement, associées aux différents comités, ne seront pas définies ici (délai minimum pour l’envoi d’une convocation, processus de validation d’un compte-rendu, etc.).

Sinon, de manière générale, la direction de la prestation recouvre deux notions complémentaires :

  • Le suivi de la prestation qui consiste à planifier, organiser et recommander les actions indispensables pour la bonne réalisation des produits et prestations à livrer (tout en respectant les contraintes de délais, de moyens, d’environnement…).
  • Le contrôle de la prestation qui consiste à définir, mettre en place et faire fonctionner le système de pilotage et de contrôle de la totalité des activités et procédures de la prestation.

Cette direction se fait principalement à travers deux types de réunions :

  • Le comité de pilotage
  • Le comité de suivi

Le comité de pilotage

Rôle :

Le contrôle de la prestation se fait à travers l’organisation de comités de pilotage.

Les objectifs d’un Comité de Pilotage sont :

  • Définir les orientations stratégiques de la prestation,
  • Définir les objectifs de la prestation,
  • Suivre l’avancement de la prestation,
  • Effectuer le suivi de l’atteinte des objectifs à travers l’utilisation de tableaux de bord de suivi,
  • Faire le point sur les difficultés rencontrées et l’efficacité des solutions mises en œuvre,
  • Prendre des décisions sur les éventuels points de blocage,
  • Faire, si nécessaire, un arbitrage au niveau des priorités sur les différents projets pris en charge,
  • Gérer les risques du projet identifiés dans le document de « Suivi des risques liés à la prestation »,
  • Prendre des décisions sur les propositions d’améliorations au niveau technique et au niveau fonctionnel,
  • Suivre les livraisons,
  • Effectuer l’approbation et la recette des travaux,
  • Affiner la méthode d’évaluation des charges en fonction des gains de productivité par l’analyse des charges effectives sur les travaux réalisés,
  • Vérifier la bonne application de toutes les dispositions contractuelles,
  • Examiner toute demande de compléments financiers,
  • Suivre l’évolution du Plan d’Assurance Qualité (PAQ) et réaliser un point qualité durant le comité.

 Composition :

 Les participants sont au minimum :

  • Le directeur de projets / chef de projet de l’équipe projet,
  • La personne, généralement salariée du client, qui assure le suivi du projet pour le client,
  • Un responsable du client ayant la possibilité de prendre toute décision permettant de faire avancer la prestation.
  • D’autres personnes pouvant être invitées, de manière ponctuelle, aux Comités de Pilotage en fonction des besoins et des sujets traités.

Tous les participants au comité de pilotage recevront systématiquement un exemplaire du compte-rendu.

Modalités générales de fonctionnement :

Le Comité de Pilotage donne lieu à un compte-rendu et un plan d’action rédigés par le chef de projet de l’équipe projet. La planification de l’ensemble des réunions se fera conjointement au démarrage du projet.

Le comité de pilotage sera systématiquement informé de l’avancement des travaux, des problèmes rencontrés et des solutions mises en œuvre.

Des Comités de Pilotages spécifiques pourront aussi être organisés à certains moments de la prestation :

  • Un Comité sera organisé au démarrage de la prestation en tant que réunion de lancement,
  • Un Comité de clôture sur les travaux réalisés sera organisé au terme de la prestation ou, si la prestation est prolongée, à la date anniversaire du démarrage de la prestation,
  • Si une des parties juge qu’un comité extraordinaire est nécessaire, une réunion pourra être planifiée à la demande.
  • Le Comité de Pilotage pourra en outre se réunir à la demande de l’équipe projet ou du client et en comité restreint selon la nature du problème. La composition de ce comité restreint devra être validée par les deux parties.

En début de chaque Comité de Pilotage, la validation du compte-rendu du Comité précédent est entérinée.

Le comité de suivi

Rôle :

Le suivi régulier de chaque projet pris en charge dans le cadre de la prestation se fait à travers des comités de suivi.

Le Comité de Suivi permet de faire un point sur :

  • L’avancement de la prestation à travers l’utilisation de tableaux de bord de suivi,
  • Le planning à venir,
  • La coordination des travaux à réaliser,
  • L’ensemble des moyens nécessaires à la bonne réalisation des travaux,
  • Les difficultés techniques ou fonctionnelles rencontrées,
  • Les nouveaux besoins,
  • La gestion des modifications éventuelles des spécifications fonctionnelles.

Durant chaque Comité de suivi, un point d’avancement sera réalisé sur le(s) projet(s) en cours à l’aide d’un document synthétique de suivi de projet.

Composition :

Les participants sont au minimum :

  • Le directeur de projets / chef de projet de l’équipe projet
  • La personne, généralement salariée du client, qui assure le suivi du projet pour le client.

Modalités générales de fonctionnement :

Le Comité de Suivi à un caractère opérationnel. Les Comités de Suivi sont généralement hebdomadaires.

Ils peuvent être téléphoniques si les deux parties en sont d’accord.

La programmation des Comités de Suivi se fera conjointement au démarrage de chaque projet.

En début de chaque Comité de Suivi, la validation du compte-rendu du Comité précédent est entérinée.

Le comité des utilisateurs

 Rôle :

 Le comité des utilisateurs :

  • Participe à la rédaction et à la validation des scénarios de recette.
  • Participe au recettage des différents modules de l’application.

Il pourra également être sollicité sur toute question fonctionnelle qui serait restée en suspens lors de la rédaction des spécifications fonctionnelles mais aussi celles identifiées au cours de la réalisation.

Composition :

La liste des participants sera arrêtée lors du lancement de la prestation dans le cadre d’un comité de pilotage.

La liste des participants pourra évoluer dans le temps en fonction des projets et des applications pris en charge. Toute modification de la liste des participants devra être discutée et validée en comité de pilotage.

Modalités générales de fonctionnement :

Le comité des utilisateurs sera réuni dans son intégralité à l’occasion d’une réunion de lancement mais pourra ensuite être décomposé en sous-groupes thématiques pour une logique de fonctionnement et des thèmes qui seront abordés dans chaque sous-groupe.

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L’évaluation de la charge d’un projet : utilisation d’un abaque

Evaluation de la charge d'un projet

Evaluation de la charge d’un projet

Exemple d’abaque pour un projet de développement informatique : Abaque

Pour évaluer la charge d’un projet, on peut utiliser beaucoup de méthodes différentes plus ou moins normalisées. Parmi ces méthodes, on trouve l’utilisation d’un abaque.

Mais qu’est-ce qu’un abaque et comment l’utiliser ?

Dans le cadre de cet article, je vais me baser baser sur l’exemple d’un abaque générique utilisable pour un projet de développement d’un logiciel informatique standard pour vous expliquer comment s’utilise un abaque.

Cet abaque d’évaluation de charges est composé de deux parties :

  • Une partie permettant d’évaluer les charges directement liées aux développements,
  • Une partie permettant d’évaluer l’ensemble des charges liées à la gestion des développements (analyse, documentation, tests, etc.).

Au niveau de l’évaluation des charges, celle-ci se fait en suivant une approche fonctionnelle métier. Chaque application est découpée en fonctions métier et chaque fonction métier est évaluée suivant une grille d’évaluation des charges qui est élaborée en commun entre l’équipe projet et le client. Les fonctions techniques, qui servent de support aux fonctions métier comme, par exemple, une fonction de mise en page avant impression, sont aussi évaluées à l’aide de la même grille.

La grille (l’abaque) d’évaluation des charges utilise une répartition des développements dans 5 catégories :

CatégorieDescription
IHMReprésente l’ensemble des développements associés aux interfaces homme-machine et plus précisément à la partie présentation (les écrans généralement).
Correspond à la partie « Vue » dans un modèle classique de type « MVC » (Modèle – Vue – Contrôleur).
ServicesReprésente l’ensemble des développements associés au traitement des interactions au niveau des IHM.
Correspond à la partie « Contrôleur » dans un modèle classique de type « MVC » (Modèle – Vue – Contrôleur).
BatchReprésente l’ensemble des développements associés à des traitements s’effectuant sans interaction avec l’utilisateur comme, par exemple, un calcul journalier de valorisation du contenu d’un entrepôt.
DonnéesReprésente l’ensemble des développements associés à l’accès et à la manipulation des données. Cette catégorie comprend aussi l’ensemble des développements associés aux objets métiers qui peuvent être développés dans le cadre d’une application.
MessagesReprésente l’ensemble des développements associés aux échanges de messages, d’informations, avec d’autres applications et/ou d’autres systèmes externes (imprimantes, fax, etc.).

A chaque catégorie, on associe une charge standard (en jours/homme) qui est définie en fonction de trois niveaux de complexité : simple, moyen et complexe. Si possible, celle-ci doit aussi tenir compte des compétences et du niveau des personnes composant l’équipe projet. Ceci permet de définir des coefficients de charges globaux qui seront appliqués à l’ensemble des développements.

Par défaut, les charges standards sont définies comme suit :

Coefficients à appliquer pour l’évaluation des charges SimpleMoyenComplexe
IHM0,51,02,0
Services0,51,02,0
Batch0,51,02,0
Données0,51,02,0
Messages0,51,02,0

Les différentes charges définies dans ce tableau reprennent, de manière globale, l’ensemble des tâches élémentaires suivantes :

  • Développement : correspond au codage de la fonction.
  • Tests unitaires : réalisation des tests unitaires associés à l’ensemble des développements effectués.
  • Documentation technique : Réalisation de la documentation technique associée aux développements effectués.
  • Documentation fonctionnelle / utilisateur : réalisation de la documentation fonctionnelle ou utilisateur associé aux développements effectués.
  • Administration de données : ensemble de tâches associées à l’accès et à la gestion des données nécessaires à la réalisation des développements.

Pour chaque catégorie, les critères utilisés pour différencier les différents niveaux de complexité sont les suivants :

NiveauCritères
Simple• Affichage de moins de 10 composants d’IHM à l’écran (y compris des images).
• Pas de tableau
• Pas de zone graphique.
• Que des contrôles standards.
• Pas de procédures de validation intégrées dans l’IHM.
Moyen• Affichage d’un maximum de 20 composants d’IHM à l’écran (y compris des images).
• Possède au maximum 1 tableau.
• Pas de zone graphique.
• Que des contrôles standards.
• Existence éventuelle de procédures de validation simples intégrées dans l’IHM
Complexe• Possède éventuellement des contrôles non standards.
• Existence éventuelle de procédures de validation complexes intégrées dans l’IHM
NiveauCritères
Simple• Traitement avec un maximum de 2 structures conditionnelles.
• Règles de traitement simples.
• Moins de 10 « opérations élémentaires » différentes.
Moyen• Traitement un maximum de 4 structures conditionnelles.
• Règles de traitement simples.
• Moins de « 20 opérations élémentaires » différentes.
Complexe• Traitement avec plus de 4 structures conditionnelles.
• Règles de traitement complexes.
NiveauCritères
Simple• Traitement avec un maximum de 2 structures conditionnelles.
• Règles de traitement simples.
• Moins de 10 « opérations élémentaires » différentes.
Moyen• Traitement un maximum de 4 structures conditionnelles.
• Règles de traitement simples.
• Moins de « 20 opérations élémentaires » différentes.
Complexe• Traitement avec plus de 4 structures conditionnelles.
• Règles de traitement complexes.
NiveauCritères
Simple• Accès à une seule table de données ou à une seule vue avec, au maximum, une douzaine d’attributs.
• Pas de gestion de transaction.
Moyen• Accès à plusieurs tables de données en lecture seule avec utilisation de clés étrangères.
• Pas de gestion de transaction.
Complexe• Accès à plusieurs tables de données en ajout, modification ou suppression avec utilisation de clés étrangères et gestion de l’intégrité référentielle.
• Utilisation possible de triggers.
• Utilisation de procédures stockées.
• Gestion de transactions.
NiveauCritères
Simple• Envoi/création d’un message au format Text ou Mail.
• Envoi/création d’un message au format XML sans mise en forme préalable.
• Envoi/création d’un rapport du type liste avec des restrictions simples et un ou deux champs cumulés.
• Pas de gestion d’accusé de réception.
Moyen• Envoi/création d’un message au format XML avec mise en forme préalable.
• Envoi/création d’un message avec formatage des données.
• Envoi/création d’un rapport avec plusieurs niveaux de rupture et utilisation de jointures.
• Pas de gestion d’accusé de réception.
Complexe• Envoi/création d’un message au format PDF.
• Envoi/création d’un rapport avec de multiples ruptures, jointures, restrictions et calculs.
• Gestion d’un accusé de réception.

Une fois les coefficients définis, l’évaluation des charges de chaque fonction métier se fait à l’aide d’un tableau global d’évaluation des charges qui est spécifique à chaque type d’application et à chaque application.

Evaluation des fonctions d'une application à l'aide de l'abaque

Evaluation des fonctions d’une application à l’aide de l’abaque

Dans ce tableau, chaque application est découpée jusqu’à obtenir des fonctions élémentaires qui seront regroupées, par la suite, en ensembles logiques du point de vue fonctionnel. Ceci permet d’obtenir, pour chaque fonction, l’effort total nécessaire pour le développement de la fonction.

Une fois l’estimation de la charge de développement effectuée, celle-ci est reportée dans un tableau global d’estimation des charges totales associées à la réalisation du projet comprenant l’ensemble des tâches du projet.

Dans ce tableau, un projet est découpé en 6 phases distinctes comportant chacune un ensemble de tâches.

PhaseDescription
Gestion de projetComprend l’ensemble des tâches de management associées à la coordination du projet (réunions, suivi des plannings, etc.).
Ces tâches sont principalement réalisées par le directeur de projet et/ou le chef de projet.
Phase 1 :
Initialisation du projet
Correspond à la phase d’initialisation du projet. Dans cette phase, l’équipe projet réalise l’ensemble des activités nécessaires à la bonne réalisation technique du projet (installation des postes de développement, installation des serveurs, etc.).
Phase 2 :
Conception et
Maquettage
Correspond à l’ensemble des tâches associées à la conception globale de l’application : réalisation des cahiers des charges et modélisation. Comprend aussi l’ensemble des tâches associées à la création des plans de test ainsi que les tâches associées au maquettage des IHM.
Phase 3 :
Développement
Correspond à l’ensemble des tâches associées au développement de l’application et qui ont été évaluée à l’aide du tableau présenté précédemment.
Phase 4 :
Tests d’intégration
Correspond à l’ensemble des tâches associées à l’intégration de l’ensemble des développements ainsi qu’à l’intégration du projet dans l’environnement applicatif existant.
Phase 5 :
Formation et recette
Correspond à l’ensemble des tâches associées à la recette applicative de l’application par les utilisateurs ainsi qu’à la formation des utilisateurs avant mise en production de l’application.
Phase 6 :
Mise en production
Correspond à l’ensemble des tâches associées à la mise en production et en exploitation de l’application.

Un exemple d’utilisation de ce tableau, pour un projet, est donné ci-dessous.

Evaluation de la charge d'un projet dans l'abaque

Evaluation de la charge d’un projet dans l’abaque

Dans le tableau d’évaluation globale des charges du projet, tous les calculs s’effectuent automatiquement en prenant comme base l’évaluation des charges de développement définie au niveau de chaque fonction.

Dans le cadre d’une prestation de type projet au forfait, la répartition des différentes charges affectées à chaque tâche devra, généralement, être validée entre l’équipe projet et le client.

La rubrique provisions/réserves permet de prendre en compte, de manière simplifiée, les incertitudes qui peuvent être associées à la réalisation du projet. Ainsi, si vous êtes sûr et certain de votre évaluation, la valeur de cette rubrique pourra être égale à 0 %. Si par contre, vous manquez de certitudes, cette valeur ne devra pas être laissée à zéro mais représenter votre niveau d’incertitude. De manière standard, je vous conseille, dans vos premiers projets, de prendre une marge d’incertitude autour de 20 %.

Chaque typologie de projet pouvant avoir des contraintes différentes, il sera aussi possible d’établir des répartitions de charges différentes en fonction de chaque typologie de projet (application lourde, application web, maintenance évolutive, etc.) :

Exemples d'adaptations de l'abaque suivant la nature du projet

Exemples d’adaptations de l’abaque suivant la nature du projet

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L’évaluation de la charge d’un projet : découpage en lots

Le découpage des projet en lots

Le découpage des projet en lots

Principes généraux

Vous venez de vous voir assigner un nouveau projet et vous voulez estimer les ressources dont vous allez avoir besoin pour le réaliser ainsi que sa durée prévisible. Pour cela, il va vous falloir être en mesure d’estimer toutes les phases du projet de sa conception à sa mise en production et, dans certain cas, l’après mise en production.

Si votre projet est de petite taille, évaluer sa charge ne sera pas forcément très complexe car le nombre de ressources à affecter et la durée totale du projet seront assez courts. Par contre, si le projet commence à prendre une certaine envergure, l’évaluer va nécessiter de mettre en oeuvre un certain nombre de techniques.

La première de ces techniques consiste à découper le projet en Lots ; chaque lot représentant une partie du projet représentant un tout cohérent du point de vue technique et du point de vue fonctionnel. Ainsi, pour un projet de développement d’une application de comptabilité, un premier lot pourrait concerner le paramétrage général de l’application, un deuxième la comptabilité générale, un troisième la comptabilité analytique, un quatrième le budget, etc.

Lors de l’identification des lots, vous devrez veiller à :

  • Bien identifier le contenu de chaque lot afin d’éviter les zones d’ombre ou des zones recouvrements entre plusieurs lots.
  • Faire des lots cohérents au niveau de leur contenu fonctionnel et technique. Dans notre exemple, un lot comprenant le paramétrage général et la comptabilité analytique aurait clairement manqué de cohérence.
  • Veiller à ne pas avoir de lots trop « petits » ou de lots trop « grands ». Ainsi, lors du découpage des lots, il faut éviter d’avoir des lots qui ne demandent que quelques jours pour être réalisés et d’autres qui eux demandent des années.

Une fois tous les lots identifiés, vous devrez :

  • Agencer les lots les uns par rapport aux autres pour définir les contraintes d’enchaînement des lots, dans le temps, les uns par rapport aux autres ; certains lots devant être réalisés pour que d’autres lots puissent commencer.
  • Définir, de manière générale, les ressources nécessaires pour chaque lot que ce soit des ressources techniques ou des ressources fonctionnelles. Quand on parle de ressources, on parle aussi bien de moyens matériels que de moyens humains. La définition précise des ressources se fera au niveau de l’analyse des contenus de chaque lot.
  • Déterminer les ressources critiques pour chaque lot ; c’est-à-dire les ressources qui ne sont pas facilement remplaçables et dont la disponibilité est indispensable pour réaliser le projet.
  • Identifier les lots qui peuvent être réalisés en parallèle et ceux qui doivent absolument être réalisés les uns après les autres. Au cours de cette identification, il peut être utile de tenir compte des contraintes sur les ressources critiques pour déterminer les lots les plus critiques mais aussi pour déterminer des contraintes sur les dates possibles de réalisation des lots.
  • Déterminer la criticité de chaque lot par rapport à la réalisation du projet : c’est-à-dire définir quels sont les lots qui sont au coeur du projet et quels sont les lots « annexes » qui pourront quand même permettre au projet de partir en production même s’il ne sont pas réalisés ou s’ils ne sont réalisés que partiellement. Ceci permettra, si nécessaire pendant le déroulement du projet, de faire certains ajustements pour, par exemple, tenir les délais fixés.

Pour chaque lot, vous devrez ensuite faire une évaluation de ce celui-ci afin de définir de, manière plus précise, la charge ainsi que le calendrier qui y seront associés. Pour faire ce travail, la meilleure façon de pratiquer consiste à évaluer chaque lot comme étant lui-même un projet qu’il est possible de découper en lots plus petits. Ensuite, pour chacun de ces plus petits lots, vous pourrez recommencer le même travail que celui que vous avez réalisé pour déterminer les lots initiaux du projet.

Afin de vous aider dans l’évaluation de la charge de chaque lot, vous pourrez vous aider d’un abaque d’évaluation de charge tel que celui qui sera présenté dans l’article L’évaluation de la charge d’un projet : utilisation d’un abaque.

Commencer par une évaluation globale ou par évaluation détaillée ?

La question que se posent souvent les nouveaux chefs de projet est de savoir s’il ne faut pas systématiquement passer par une évaluation détaillée des charges pour pouvoir être sûr des coûts et du planning de son projet.

En fait, tout va dépendre du projet et du temps qui vous est alloué pour la phase d’analyse préalable. Si vous ne devez mener qu’une étude préliminaire, vous n’aurez probablement pas le temps de pouvoir réaliser une évaluation détaillée et devrez-vous contenter d’une évaluation globale en vous limitant au niveau des lots. Sans expérience et avec une certaine part d’incertitude, ce type d’évaluation ne doit être considéré que comme une indication avec une marge d’erreur importante. Avec l’expérience, vous pourrez réduire la marge d’erreur mais ne pourrez jamais vous engager, avec certitude, sur cette évaluation pour vous engager formellement sur la réalisation de votre projet.

Si, par contre, on vous demande une analyse précise, vous devrez absolument partir sur une analyse détaillée pour limiter les risques ultérieurs sur le projet. Ce n’est qu’une analyse détaillée qui vous permettra de pouvoir vous engager réellement sur le projet.

Aussi, le meilleur conseil qu’on puisse vous donner c’est d’essayer de faire des analyses aussi détaillées que possible. Et, si le temps vous manque, essayez de vous concentrer sur les points critiques ou sur ceux sur lesquels vous avez le plus d’incertitudes. De cette manière, vous pourrez réduire les zones d’ombres et surtout les risques.

Dans tous les cas, savoir évaluer correctement un projet en prenant en compte toutes les incertitudes possibles et en étant sûr et certains d’avoir des délais aussi courts que possible ne sera jamais une science exacte mais restera un « art » que seule l’expérience (de soi-même ou des autres) permet de maîtriser. Aussi, dans d’autres articles de ce blog, vous trouverez un certain nombre d’astuces et de bonnes pratiques qui, je l’espère, vous permettront de partir sur de bonnes bases.

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Ecrire un compte-rendu de réunion

Ecrire un compte-rendu de réunion

Ecrire un compte-rendu de réunion

 

Template de compte-rendu pour une réunion : Document – Compte-rendu réunion

Une fois que vous êtes sorti de réunion, votre travail n’est pas terminé : il vous faut écrire un compte-rendu. Comment le faire, que mettre dedans, voilà des questions auxquelles je vais essayer de répondre dans cet article.

Que trouver au début du compte-rendu :

  • Le nom de la personne qui a écrit le compte-rendu, avec la date de création du document, ainsi que le nom des personnes qui ont validé le document avec la date de validation. Ces éléments sont indispensable pour que chacun prenne sa part de responsabilité dans le contenu du document et ainsi limiter les risques de retour en arrière du type : je n’ai jamais vu ni validé ce document.
  • Un rappel des informations sur la réunion (date, type de réunion, etc.). Cette partie est un peu formelle mais elle permet à tous de bien repréciser à quel cadre se rapporte le contenu du document.
  • Un rappel de l’ordre du jour. Celui-ci permettra, à un lecteur, de rapidement savoir quel était le contenu de la réunion sans avoir besoin de lire l’intégralité du compte-rendu.
  • Un rappel sur les présences et absences à la réunion. Cette partie est importante car elle permet de valider la pertinence des décisions prises pendant la réunion. Ainsi, si les décideurs sont tous là lors de la réunion, ils ne pourront pas dire, avec ce type d’information, qu’ils n’étaient pas au courant dans le cas où les choses ne se passeraient pas comme prévu.

Quel traitement faire pour chaque point :

  • Indiquer clairement les différents points traités (texte avec des caractères gras, sous la forme d’un chapitre, avec un texte souligné, etc.) pour que le lecteur puisse rapidement s’y reporter.
  • Rappeler les éléments les plus importants évoqués pendant la réunion. Même s’il existe un document support extérieur, il est important de bien reprendre les points principaux pour que les décisions, qui seront indiquées par la suite, soient bien comprises dans leur contexte.
  • Bien rappeler les décisions prises pour chaque point. Il est important de reprendre ici les décisions telles qu’elles ont été prises en réunion ; d’où l’utilité de bien reformuler les décisions pendant les réunions et surtout de bien en prendre note.
  • Il faut adapter le texte au contexte de la réunion : faire court pour les points qui ne porteront pas à polémique et faire un peu plus long, pour bien présenter le contexte qui a amené à la décision, pour les points un peu plus compliqués.

Que mettre à la fin du compte-rendu :

  • Indiquer la liste des points évoqués mais non traités ; ce qui permettra aux participants de voir que tous les échanges qui ont eu lieu pendant la réunion ont bien été pris en compte.
  • Indiquer un tableau récapitulatif reprenant les actions à faire, par qui et pour quand qui ont été définies pendant la réunion. Ceci est très important pour pouvoir suivre les décisions prises en réunion et aussi pour bien déterminer les responsabilités des uns et des autres sur l’après-réunion.
  • Indiquer, si cela est possible, la ou les dates des prochaines réunions avec, éventuellement, une partie de l’ordre du jour si celui-ci est déjà connu.

Comment faire valider son compte-rendu :

  • D’abord, il faut envoyer celui-ci à tous les participants pour relecture en mettant une date limite pour les retours. Cette date ne doit pas être trop courte pour permettre à chacun de faire un retour. Mais, elle ne doit pas non plus être trop éloignée pour que chacun garde bien en tête les échanges qui ont eu lieu pendant la réunion.
  • Ensuite, il ne faut accepter les modifications que si les éléments apportés en retour ont bien été évoqués ou traités pendant la réunion.
  • Enfin, une fois le compte-rendu validé, il ne faut absolument jamais revenir dessus car sinon, une validation de compte-rendu ne signifiera plus rien par la suite.

Quelques éléments complémentaires importants une fois que le compte-rendu est validé :

  •  Il faut absolument vérifier la mise en oeuvre et effectuer le suivi des différents points de la réunion. Il ne faudra donc pas hésiter à relancer certaines personnes si certains points ne sont pas traités dans les délais.
  • Si, vous êtes en charge d’un certain nombre de points, il faudra penser à faire un retour régulier auprès des personnes concernées par ces points afin qu’ils puissent aussi avoir un suivi de leur côté.
  • Il ne faudra jamais hésiter à provoquer une nouvelle réunion ou à avancer une date de réunion si certains points posent problème et peuvent impacter, de manière importante, le projet.
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L’animation d’une réunion

L'animation d'une réunion

L’animation d’une réunion

Vous avez organisé une réunion et celle-ci va commencer dans quelques minutes, comment réussir à la gérer ? Voici quelques petits trucs, issus de différentes expériences, qui devraient vous en faciliter sa gestion.

Remarque : Dans cet article, on parlera spécifiquement des réunions en présentiel (tous les participants dans la même pièce) et pas des réunions de type vidéoconférence qui feront l’objet d’un autre article.

La gestion du type de réunion et la gestion du temps

En premier lieu, vous devez adapter l’organisation et la gestion de votre réunion au type de la réunion :

  • Si votre réunion a pour but d’informer (réunion de présentation, point intermédiaire, etc.), vous devez organiser celle-ci de manière à avoir la majorité du temps pour faire votre présentation tout en laissant un temps suffisant pour répondre aux questions des participants. Vers la fin de la réunion, vous devrez aussi ne pas hésiter à faire un point pour vérifier que tous les participants ont bien compris l’ensemble des points que vous aurez présentés.
  • Si votre réunion a pour but de recueillir des informations (groupe de travail fonctionnel, retours utilisateurs, etc.), vous devez organiser celle-ci de manière à avoir une première partie fixant le contenu et les règles de fonctionnement de la réunion et une deuxième partie consacrée à l’écoute et au travail avec les participants. Vers la fin de réunion, vous devrez faire, sous forme d’une synthèse, un retour aux participants pour vérifier que vous avez bien recueilli les bonnes informations.
  • Si votre réunion a pour but la prise de décisions (réunion de suivi des incidents, réunion de crise, etc.), vous devez organiser celle-ci de manière à avoir, pour chaque problème à traiter, un temps de présentation du problème, un temps de travail et d’échange sur les différentes solutions possibles et un temps de prise de décision. Dès qu’une décision est prise, vous ne devez pas hésiter à la reformuler afin d’être sûr que tous les participants, et vous-même, ayez bien compris la décision prise.
  • Si votre réunion est un mélange des trois types de réunions présentées précédemment, vous devez organiser celle-ci comme une succession de petites réunions, chacune étant gérée en fonction du type de sujet abordé.

Un autre élément très important à bien maîtriser dans une réunion est la gestion du temps. Une mauvaise gestion du temps peut entraîner un mauvais traitement des différents points mis à l’ordre du jour et ultérieurement avoir des impacts importants sur le déroulement du projet (mauvaise compréhension des orientations du projet par les participants, mauvaise prise en compte des besoins utilisateurs, prise de décision incomplète ou inadaptée, etc.). Aussi, voici quelques petits trucs qui devraient vous aider :

  • Une réunion se doit de commencer et finir à l’heure. C’est une règle de base qu’il convient de respecter pour que celle-ci soit bien organisée et bien cadrée. En effet, si vos participants savent que vos réunions durent toujours plus longtemps que prévu, ils seront tentés soit de prendre plus de temps que nécessaire pour traiter chaque point soit de partir avant la fin (eux aussi ont des emplois du temps à gérer). Pour ce qui est de l’heure de début de la réunion, il est important que vous arriviez systématiquement à l’heure afin que les participants n’aient pas l’impression que vous ne les respectez pas. Prenez aussi l’habitude de ne tolérer, au maximum, que quelques minutes de retard pour commencer vos réunions sans forcément attendre l’arrivée de tous les participants. Ceci vous permettra d’abord de pouvoir traiter l’ensemble des sujets de la réunion dans le temps imparti. Mais, ce sera aussi une preuve de respect pour tous les participants qui sont arrivés à l’heure. Les participants qui ont l’habitude d’arriver en retard se rendront vite compte de l’intérêt d’arriver à l’heure à vos réunions.
  • Comme ce n’est pas forcément acquis d’office, apprenez à gérer le temps. Et, pour cela, n’hésitez pas à faire des exercices si nécessaire. Si vous avez une présentation à faire en 20 minutes, entraînez-vous pour que celle-ci ne dure effectivement que 20 minutes. Apprenez à condenser votre discours, en temps réel, pour regagner du temps et revenir à votre organisation initiale si le sujet précédent a pris plus de temps que nécessaire pour être traité. Si vous le pouvez, prenez des cours de théâtre ou encore d’improvisation ou alors donnez des cours à des élèves ou des étudiants. Ceci vous permettra d’apprendre à gérer le temps et à vous adapter.
  • Respectez toujours le planning que vous avez défini dans votre ordre du jour. Ceci habituera les participants à travailler dans un cadre bien défini et, bien souvent, au final plus productif. Mais, ceci vous permettra d’éviter de devoir organiser de nouvelles réunions pour reprendre les points que vous n’auriez pas eu le temps de traiter ; ce qui pourrait avoir un impact non négligeable sur votre projet si, par exemple, des décisions devaient être prises rapidement.

La gestion des participants

Une des grandes difficultés dans l’organisation d’une réunion, est de savoir gérer les participants pour que celle-ci puisse atteindre les objectifs fixés. S’il n’existe pas de règles absolues, il existe quand même quelques petits trucs utiles à connaître pour gérer au mieux les participants :

  • Si le lieu et le type de réunion s’y prêtent, organisez un petit accueil des participants en prévoyant par exemple de leur offrir un café. Ceci permettra de commencer la réunion dans un contexte plus « détendu » et surtout cela permettra de montrer que vous portez une certaine attention aux participants qui va au-delà de leur fonction au sein de l’entreprise.
  • Si tout le monde ne se connaît pas, faites commencer par faire un tour de table. Ceci permettra à chacun de savoir qui il a en face de lui et surtout quel rôle a chacun dans la réunion et dans la structure en général.
  • Lorsque vous parlez, essayez de regarder tous les participants. Ceci vous permettra d’établir un certain lien avec eux (c’est toujours plus agréable de voir que la personne qui vous parle vous regarde plutôt qu’elle ne regarde par la fenêtre et semble ainsi ne pas s’intéresser à vous). Ceci vous permettra aussi d’adapter votre discours, en temps réel, en fonction des regards des participants. Si vous voyez que les participants ont du mal à vous suivre, essayez de revenir rapidement sur les points principaux de votre exposé en utilisant une reformulation ; c’est-à-dire en présentant les choses différemment. Si vous voyez que les participants sont dissipés, essayez de faire un trait d’humour ou changez votre ton pour leur permettre de raccrocher à votre présentation. Si vous les voyez énervés, essayez de comprendre pourquoi et éventuellement laissez-les s’exprimer pour éviter que le reste de votre discours devienne inaudible, les participants restant « bloqués » sur un point précis. Il existe encore plein d’autres petits trucs dans la relation avec les autres que je vous présenterai dans d’autres articles pour ne pas rallonger la longueur déjà conséquente de cet article.
  • Lorsque vous attendez un retour de vos participants, laissez-leur le temps de s’exprimer et vérifiez bien à donner un temps de parole à chacun. En effet, il faut toujours veiller à ne pas laisser quelques participants accaparer la parole pour les autres, car, ce ne sont pas forcément ceux qui parlent le plus qui sont expriment les idées de tous ou qui sont les réels décideurs. Pour cela, un outil simple à utiliser au cours d’une réunion est de réaliser ce qu’on appelle un tour de table en indiquant bien les règles qui y sont associées (2 minutes par personne, trois points à citer, etc.). Ceci étant, ce n’est pas un outil miracle à utiliser de manière systématique, car cela risque de rendre vos réunions trop formelles et ainsi diminuer la richesse des échanges qui y ont lieu. Une autre possibilité consiste à poser des questions directement à ceux qui ne se sont pas exprimés. Mais, vous pouvez aussi ne pas le faire si vous voyez que tous les participants semblent être d’accord avec ce qui vient d’être dit.
  • Dans les échanges, n’hésitez pas à être directif pour éviter que la réunion dérive vers des sujets qui n’étaient pas prévus ou qui n’ont rien à voir avec votre projet ou pour éviter que le temps dérape. Aussi apprenez à « couper la parole » (de manière polie) à certains participants en leur demandant, par exemple, de résumer leurs propos. Sachez aussi ramener les participants sur les sujets de la réunion si vous sentez que les échanges commencent à dériver, et cela le plus rapidement possible. Pour cela, en fonction de cette dérive deux solutions possibles : soit dire que cela n’a rien à voir avec l’ordre du jour de la réunion ou avec le projet. Soit proposer d’organiser une autre réunion sur le sujet (si la discussion a un lien avec le projet).  Dans tous les cas, n’oubliez jamais ce que vous attendez de chaque point de votre réunion et faites le nécessaire pour obtenir les résultats attendus en réindiquant bien ceux-ci à tous les participants.
  • Si, lors des échanges, vous voyez qu’il faudra approfondir certains points avec un ou plusieurs participants en particulier mais qu’il n’est pas utile de le faire pendant la réunion, pour atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés, coupez court aux échanges en leur proposant de les recontacter ultérieurement (si nécessaire, fixez déjà une date pendant la réunion).
  • Veillez à ce que toutes les décisions prises ne contiennent pas d’ambiguïtés et soient bien comprises par tous. Ceci est indispensable si vous ne voulez pas voir certaines décisions être remises en cause après la réunion.
  • Apprenez aussi à gérer les conflits qui pourraient survenir entre deux participants pendant la réunion. Sur ce point, je vous expliquerai comment il est possible de pratiquer dans un autre article de ce blog.

La gestion de la prise de notes

A l’issue de toute réunion que vous organiserez, il vous faudra prévoir d’envoyer un compte-rendu reprenant l’ensemble des échanges et décisions qui ont eu lieu pendant la réunion. Pour pouvoir le réaliser, vous devrez vous baser sur la prise de notes que vous aurez effectuée pendant la réunion. Mais, est-ce vraiment aussi simple que cela de prendre des notes lorsqu’on est soit même censé animer la réunion ? La réponse est non. Cependant, il existe quelques petits trucs qui devraient vous faciliter le travail :

  • Si vous le pouvez, faites venir une personne de votre équipe projet pour prendre des notes pendant la réunion.
  • Si ce n’est pas possible, proposez aux participants d’enregistrer l’ensemble des échanges qui auront lieu pendant la réunion. Attention, vous devez obtenir l’accord explicite de tous les participants pour faire ce type d’enregistrement, car rien ne serait pire que de faire cet enregistrement à l’insu de certaines personnes (sans parler des problèmes légaux qui pourraient y être associés).
  • Si les deux possibilités précédentes ne sont pas réalisables, demandez à un participant s’il peut prendre des notes.
  • Sinon, ce sera à vous de prendre des notes. Pour cela, n’écrivez que ce qui est indispensable et nécessaire à l’écriture de votre compte-rendu. N’essayez surtout pas d’être exhaustif. Et, essayez de fixer des temps de prise de note, après la prise de chaque décision par exemple.
  • Veillez toujours à ce que la prise de note reflète bien les échanges qui ont effectivement eu lieu pendant la réunion afin que cette prise de note ne reflète pas la pensée ou les idées d’une seule personne.
  • A l’issue de la prise de chaque décision, prenez un temps pour reformuler celle-ci devant l’ensemble des participants de manière à bien vérifier que la décision qui sera indiquée dans le compte-rendu sera bien celle qui a été prise lors de la réunion (la reformulation devra se retrouver intégralement dans le compte-rendu).
  • Dans une réunion, il est possible d’avoir des échanges qui ne doivent pas se retrouver dans le compte-rendu. Sachez les identifier et, en cas de doute, faites les valider par les participants.

La gestion de la fin de réunion

La fin de la réunion est un moment important dans le sens où elle clôture l’ensemble des échanges qui ont eu lieu pendant la réunion. Là aussi, il existe quelques petits trucs simples à mettre en oeuvre pour ne pas rater ce moment :

  • Si cela vous semble utile ou si la réunion a été particulièrement dense et animée, faites une synthèse de la réunion
  • Indiquez ensuite à tous les participants quand vous allez leur envoyer le compte-rendu de la réunion.
  • Si vous avez des retours à faire à quelques participants en particulier, indiquez-leur quand vous allez revenir vers eux.
  • Si cela s’avère nécessaire, essayez de fixer directement la date pour une prochaine réunion. En effet, c’est quelque chose qu’il est toujours plus simple à réaliser lorsque tous les participants sont dans la même pièce que s’il faut le faire par échange de mails ou par téléphones. Fixer aussi son contenu, dans les grandes lignes, si cela est déjà possible.
  • N’hésitez pas à remercier les participants à la fin de la réunion surtout si vous avez organisé une réunion avec des utilisateurs.
  • Dites « au-revoir » à chaque participant et souhaitez un bon retour à ceux qui sont venus de loin.
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Exemples de documents utilisés dans un projet

Exemples de documents utilisés dans un projet

Exemples de documents utilisés dans un projet

 Afin de vous aider à démarrer sur un projet, vous trouverez ci-dessous un ensemble de documents utilisables dans les différentes phases d’un projet. Ces documents ne sont pas finalisés et n’ont pour seul objectif que de servir de base à la création de vos propres documents projet.

Ces documents ont été conçus en prenant pour hypothèse un projet lié à un centre de développement JAVA travaillant pour un client externe et dans lequel une formalisation importante a été demandée.

Au fur et à mesure de la publication des articles sur ce blog, je vous donnerai tous les éléments nécessaires à la bonne compréhension et surtout à la bonne utilisation de ce type de documents.

Les documents ont été organisés en fonction d’un découpage projet en 6 phases décrites dans le tableau ci-dessous :

PhaseDescription
Phase 1 :
Initialisation du projet
Correspond à la phase d’initialisation du projet. Dans cette phase, l’équipe projet réalise l’ensemble des activités nécessaires à la bonne réalisation technique du projet (installation des postes de développement, installation des serveurs, etc.).
Phase 2 :
Conception et
Maquettage
Correspond à l’ensemble des tâches associées à la conception globale de l’application : réalisation des cahiers des charges et modélisation. Comprend aussi l’ensemble des tâches associées à la création des plans de test ainsi que les tâches associées au maquettage des IHM.
Phase 3 :
Développement
Correspond à l’ensemble des tâches associées au développement de l’application et qui ont été évaluée à l’aide du tableau présenté précédemment.
Phase 4 :
Tests d’intégration
Correspond à l’ensemble des tâches associées à l’intégration de l’ensemble des développements ainsi qu’à l’intégration du projet dans l’environnement applicatif existant.
Phase 5 :
Formation et recette
Correspond à l’ensemble des tâches associées à la recette applicative de l’application par les utilisateurs ainsi qu’à la formation des utilisateurs avant mise en production de l’application.
Phase 6 :
Mise en production
Correspond à l’ensemble des tâches associées à la mise en production et en exploitation de l’application.

Associé à ces documents, vous trouverez d’abord un document général reprenant, pour chaque phase du projet, un processus type de validation des délivrables du projet :

Document – Processus de validation des livrables

Sinon, vous trouverez ci-dessous, au format word, les exemples de documents :

Document – Ordre du jour réunion

Document – Compte-rendu réunion

Document – Fiche de suivi de la prestation

Document – Fiche analyse de risques

Document – Normes et standards de développement

Document – Normes et standards de documentation

Document – Normes et standards exploitation et production

Document – Planning détaillé

Document – Spécifications fonctionnelles

Document – Spécifications des interfaces

Document – Spécifications de sécurité

Document – Cahier des charges fonctionnel

Document – Cahier des charges technique

Document – Cahier de tests unitaires

Document – Cahier de recette applicative

Document – Cahier de test de robustesse

Document – Passage en phase de recette

Document – PV de recette applicative

Document – PV de passage en production

Document – Cahier de mise en production

Document – Compte-rendu suivi période de garantie

Document – Demande de maintenance corrective

Document – Demande de maintenance évolutive

Document – Compte-rendu réunion de clôture

Document – Fiche de non-conformité

Document – Tableau de bord de suivi des non-conformités

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L’ordre du jour d’une réunion

L'ordre du jour d'une réunion

L’ordre du jour d’une réunion

 Template d’ordre du jour pour une réunion : Document – Ordre du jour réunion

Aujourd’hui, le terme réunionite aigüe est souvent utilisé pour parler de la fâcheuse habitude qu’ont certaines sociétés ou certaines structures pour multiplier le nombre de réunions dont l’utilité et l’efficacité ne sont pas toujours réelles.

Mais, alors, doit-on supprimer les réunions ?

Certainement pas car ce sont des moments privilégiés pour traiter un certain nombre de sujets avec des personnes qu’il ne serait pas forcément simple de joindre autrement. Par contre, il faut les rendre efficaces.

Pour cela, la première chose à déterminer, lorsqu’on organise une réunion, c’est de définir le contenu de la réunion, c’est-à-dire son ordre du jour, et sa durée.

La durée est un élément important dans le sens où elle permettra de déterminer le nombre de points qui pourront être présentés. Cette durée peut être soit imposée (en fonction des participants à la réunion où en fonction des habitudes de la société), soit libre. Dans ce dernier cas, il faut prévoir une durée adaptée aux sujets à traiter. Ainsi, il est inutile de prévoir une réunion de 2H00 si tous les sujets de la réunion peuvent être traités en 20 minutes. De même, il ne faut pas fixer une durée d’1H00 si on sait, à l’avance, que le traitement des différents points à l’ordre du jour va demander au moins 2H00.

Une chose est sûre : si on veut vraiment de la productivité, il faut que la réunion soit aussi courte que possible. Car, plus une réunion s’éternise dans la durée et moins les participants restent attentifs et concentrés. A ce sujet, il existe quelques petits trucs à connaître :

  • Les réunions les plus efficaces sont souvent celles qui durent entre 1H00 et 2H00.
  • Lorsqu’on a besoin d’avoir absolument une décision, un bon truc consiste à faire la réunion avant midi et indiquer aux participants que la réunion ne se terminera que quand les décisions seront prises.
  • Les réunions effectuées en début d’après-midi (jusqu’à 15H30) sont souvent peu efficaces pour cause de digestion.
  • Les réunions effectuées par visioconférence doivent être plus courtes que les réunions effectuées en présentiel car les participants ont, généralement, beaucoup plus de difficultés à rester concentrés lorsqu’ils ne sont pas présents ensemble dans une pièce.
  • Si la réunion dure plus de 2H00, il faut prévoir des temps de pause pour permettre à chacun de « décompresser » un peu et ainsi pouvoir rendre la ou les autres parties de la réunion plus efficace.

Lorsqu’on organise, pour la première fois, une réunion, il n’est pas toujours facile de déterminer avec précision le temps nécessaire pour chaque sujet. Mais, avec l’expérience, cela va beaucoup mieux. Dans tous les cas, il faut s’imposer comme contrainte d’être en mesure de traiter tous les sujets, à l’ordre du jour, pendant la durée de la réunion et surtout d’avoir des réponses sur tous les points qui en nécessitent.

Pour ce qui est de l’ordre du jour, il faut le constituer de la manière suivante :

  • Définir des points précis et clairs pour tous les participants
  • Adapter les points aux participants de la réunion (les sujets traités doivent concerner le maximum de participants)
  • Ne traiter que des points qui ont effectivement besoin d’une réunion pour être traités
  • Garder une cohérence dans tous les points présentés. Il n’est par exemple pas toujours bon de mélanger une réunion de présentation avec une réunion de résolution de problèmes.
  • Avoir une durée de traitement bien déterminée pour chaque point. Ainsi, pour une réunion d’une heure contenant 3 sujets, il sera possible d’allouer 15 minutes pour le sujet 1, 15 minutes pour le sujet 2 et 30 minutes pour le sujet 3.
  • Préparer, autant que possible, des documents de travail à envoyer avant la réunion pour un ou plusieurs points qui seront traités lors de la réunion (une réunion doit être faite pour traiter des questions pas pour les aborder). Et surtout, n’oubliez pas d’envoyer ces documents au minimum quelques jours avant la réunion car si vous ne laissez pas suffisamment de temps à vos interlocuteurs pour prendre connaissance de ces documents, vous devrez les représenter en réunion ; ce qui fera que vous ne pourrez certainement pas traiter tous les points à l’ordre du jour.
  • Faire éventuellement des documents à utiliser ou à présenter pendant la réunion pour quelques points ou pour tous les points à l’ordre du jour si cela peut faciliter le traitement de ces points.
  • Pour ce qui est du formalisme à utiliser pour l’envoi d’un ordre du jour, cela dépendra fortement du contexte dans lequel évolue le projet (sous forme d’un document ou sous forme d’un mail). Quoi qu’il en soit, il est indispensable que celui-ci soit écrit car il représente la feuille de route de la réunion aussi bien pour le chef de projet que pour les participants.

Enfin, un autre point important dans la préparation d’une réunion est de bien définir la liste des participants. En effet, il faut toujours :

  • Limiter le nombre de participants. Idéalement, il ne faudrait pas dépasser les 5 à 10 personnes.
  • Inviter les bons participants pour traiter les différents points. Ainsi, il est inutile d’inviter le service commercial si vous n’allez parler que d’aspects purement techniques dans votre réunion.
  • Déterminer les participants qui devront obligatoirement être présents et bien vérifier qu’ils pourront se rendre disponibles. En effet, il est inutile de faire des réunions si aucun décideur ne peut être présent.
  • Essayer de mettre le maximum de points à traiter par les participants dans la même réunion pour diminuer le nombre de réunions auxquelles ils doivent participer (ils vous en seront reconnaissants et seront certainement plus efficaces par la suite dans vos réunions). Ceci signifie qu’il ne faut pas organiser une réunion à chaque nouveau problème rencontré mais qu’il faut synthétiser les choses et, si possible, les anticiper.
  • Enfin, dans l’organisation de la réunion, il faut prévoir de mettre les sujets les plus importants au début pour être certain de les traiter sauf si, pour des raisons diplomatiques, il paraît plus pertinent d’évoquer d’autres sujets avant.

Et puis, il faut aussi penser à réserver une salle dans laquelle se tiendra la réunion. Cette salle devra être en mesure d’accueillir tous les participants dans de bonnes conditions et devra, si possible, minimiser les temps de déplacement pour le maximum de participants. La réservation de la salle devra être effectuée avant l’envoi de l’ordre du jour de manière à ce que celui-ci contienne bien le lieu de la réunion. Il n’y a, en effet, rien de plus gênant que d’organiser une réunion en oubliant de réserver une salle. Et, n’oubliez pas non plus la logistique associées à la réunion (préparation du café, viennoiseries, bouteilles d’eau, réservation des repas du midi, etc.)

Pour finir, le meilleur conseil qu’on puisse donner à un chef de projet c’est de faire le moins de réunion possible c’est-à-dire de n’en faire que lorsque cela est vraiment utile pour le projet.

Dans un autre article, nous verrons comment animer au mieux une réunion.

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Projet : Termes utiles

Dictionnaire des termes utilisés dans le blog

Dictionnaire des termes utilisés dans le blog

A titre d’information, vous trouverez ci-dessous la définition de quelques termes qu’il convient de connaître pour être en mesure de bien comprendre les documents qui seront mis à votre disposition sur ce blog.

Il est important de noter que la plupart des documents concernent un projet de développement d’une application informatique. Ceci étant, ils sont facilement adaptables pour d’autres types de projets.

TERMEDESCRIPTIF
ANOMALIE
(AFNOR X50-120)
Déviation par rapport à ce qui est attendu. Elle peut déboucher sur une non-conformité au cahier des charges, ou à un défaut dû à une mauvaise réalisation de la spécification.
APPLICATIONPar «application», on entend un certain nombre de programmes (Logiciel) concourant à l'automatisation de tout ou partie d'un processus métier.
ASSURANCE QUALITE (ISO 48402) Ensemble des activités pré-établies et systématiques mises en œuvre dans le cadre du système qualité et démontrées en tant que besoin, pour donner la confiance appropriée en ce qu'une entité satisfera aux exigences de la qualité.
BENCHMARKDésigne une opération de contrôle des performances d'un système informatique.
Les performances analysées peuvent correspondre à tout ou partie de ce système informatique.
BOGUE (OU ANOMALIE LOGICIELLE)Tout défaut ou non conformité du logiciel par rapport aux spécifications visées dans les documents contractuels ainsi que tout résultat incorrect ou procédure causant une action incorrecte alors que le Logiciel est utilisé conformément à son objet et sa documentation.
BOGUE (OU ANOMALIE LOGICIELLE) BLOQUANT, DITE DE SEVERITE « 1 »Toute anomalie rendant impossible l'utilisation du Logiciel en phase d'exploitation ou empêchant une action de réception du Logiciel, par le client, même par une action de contournement.
BOGUE (OU ANOMALIE LOGICIELLE) MINEUR, DITE DE SEVERITE « 3 »Toute Anomalie permettant de poursuivre l'exploitation complète du Logiciel dans l'ensemble de ses fonctionnalités, même si cela doit se faire au moyen d'une procédure inhabituelle ou si cela cause des désagréments aux utilisateurs.
BOGUE (OU ANOMALIE LOGICIELLE) SEVERE, DITE DE SEVERITE « 2 »Toute Anomalie ne permettant le fonctionnement de tout ou partie du Logiciel que pour une partie de ses fonctionnalités en phase d'exploitation ou ne permettant une action de réception, par le client, que par une action de contournement de la fonction en anomalie.
BOGUE PROGICIELRemarque : Tout défaut ou non conformité du Progiciel par rapport à sa documentation n'est pas considéré comme bogue mais une malfaçon de l'éditeur du Progiciel.
CAHIER DE MISE EN EXPLOITATIONDossier décrivant les procédures nécessaires au bon fonctionnement du système, lors de la phase d'exploitation de celui-ci.
Ce dossier comprendra notamment les procédures habituelles journalières, hebdomadaires, mensuelles ou annuelles, qu'elles soient manuelles ou automatisées, mais également les procédures exceptionnelles prévues (redémarrage suite à incident, etc.)
CAHIER DE RECETTEEnsemble des plans et des scénarios de tests constitués conjointement par le client et l'équipe projet pour permettre l'exécution de la Recette.
CAHIER DES CHARGES DETAILLEDossier spécifiant les caractéristiques détaillées de la conception du système.
CLEFS EN MAIN« Clefs en main » signifie que l'équipe projet est responsable, dans le cadre du projet, d'assister le client dans l'expression de ses besoins et ce, sous validation ultime du client.
CONFIGURATION DU LOGICIELElle est définie par la version exacte de chaque partie ou composante du logiciel et/ou du progiciel, comprenant les programmes, mais également les dossiers de spécification, de conception, de programmation, de jeux d'essais, de manuel utilisateur, etc.
CRITERE QUALITECaractéristique interne et mesurable, par l'intermédiaire de laquelle un facteur qualité peut être mesuré.
DOCUMENTATIONEnsemble des éléments, quels que soient leurs supports, permettant la compréhension du fonctionnement et de l'utilisation du Logiciel et/ou des Progiciels.
DOSSIERSubdivision d'un lot (sous-lot) faisant l'objet d'une action de réception.
DOSSIER DE PARAMETRAGEDossier regroupant l'ensemble des paramétrages du système, avec pour chaque paramètre :
· la signification et l'influence sur le comportement du système,
· la valeur par défaut,
· la valeur retenue pour le fonctionnement du système.
EQUIPEMENTConstitué d'un matériel unique (Serveur ou micro-ordinateur) et d'un logiciel d'exploitation.
ETAPEC’est un événement définissant le début ou la fin d'une phase.
FACTEUR QUALITEParamètre externe qui caractérise la qualité de la prestation vue par celui qui l'utilise.
FONCTIONPar «fonction», on entend un ensemble cohérent de modules programmatiques permettant l'automatisation d'une tâche ou d'un processus (par exemple, une fonction d'édition).
INDICATEUR QUALITEElément mesurable (quantitatif) ou évaluable (qualitatif) donnant une indication sur la satisfaction d'un critère ou sur le résultat d'une action qualité. Une valeur est associée à cet indicateur.
LIVRABLEProduit ou prestation à livrer à une date spécifiée et soumis à réception.
LOGICIELEnsemble de programmes en codes objets et codes sources comprenant en outre, pour les logiciels fournis ou réalisés par l'équipe projet, les documents devant être réalisés par l'équipe projet. Il appartient à l'équipe projet de garantir au client que le produit livré corresponde aux spécifications prévues et de transmettre toute compétence nécessaire à sa mise en oeuvre. Il appartient au client de vérifier que le Logiciel correspond bien à ses besoins (principes de validation et de réception).
LOGICIELS SYSTEMES ET LOGICIELS DE BASEDésigne notamment et de manière non limitative, les logiciels fournis par les constructeurs tels que les systèmes d'exploitation utilisés par les machines, les SGBD, les logiciels de réseau, etc., qui sont exclus des obligations relatives aux présentes.
LOTEnsemble cohérent de produits et prestations à livrer à une date spécifiée et soumis à réception. Un lot est défini contractuellement sur la base de critères techniques, fonctionnels ou financiers.
MANUEL UTILISATEURDossier regroupant, de manière claire, les procédures que l'utilisateur doit mettre en oeuvre pour utiliser l'application.
MAQUETTEPrésentation d'une vue statique et/ou dynamique d'un élément directement utilisable par les utilisateurs (grilles, écran ou états). La maquette sera dite « statique » si elle ne présente qu'une vue de l'élément uniquement axée sur sa forme de présentation (structure, couleur, présentation des champs, quelques indications sur les contrôles et sur les messages). La maquette sera dite« dynamique » si, outre les éléments statiques, elle permet la capture de quelques paramètres principaux permettant la visualisation de certains contrôles et de certains enchaînements principaux.
MODULE LOGICIEL OU MODULE APPLICATIFUnité fonctionnelle réalisant une partie métier d'une application.
MOYENS D’EXPLOITATIONMatériels, logiciels d'exploitation et SGBD, avec lesquels le Logiciel doit être opérationnel. C'est sur cette configuration que sera réceptionné le Logiciel.
NORMESRègles définies par un organisme de normalisation comme l'AFNOR, l'ISO.
PHASEC’est une période pendant laquelle est effectuée un ensemble de tâches.
PLAN D'ASSURANCE QUALITE (PAQ)Document décrivant les dispositions spécifiques en matière d'Assurance de Qualité pour répondre aux exigences relatives à un produit et (ou) un service particuliers.
PLAN DE TESTSProcédures et règles de vérification et validation des composants et ou modules logiciels développés.
PLATE-FORMESystème constitué d'un ou plusieurs serveurs permettant d'héberger une application.
PROCEDURE (NORME ISO 8402)Manière spécifiée d'accomplir une activité.
PROCESSUS (NORME ISO 8402)Ensemble de moyens et d'activités liés qui transforment des éléments entrants en éléments sortants.
PRODUIT (NORME ISO 8402)Résultat d'activités ou de processus.
On parlera de produit, qu'il soit matériel, logiciel ou prestation de service.
PROGICIELProduit du marché pouvant couvrir :
· des fonctions-métier,
· des fonctions d'interfaçage et/ou de workflow,
· des fonctions d'édition.
PROTOTYPEExemplaire ou produit destiné à expérimenter les qualités afin d'obtenir une réalisation permettant une production en série.
QUALITE (NORME ISO 8402)Ensemble des caractéristiques d'une entité qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites.
RECEPTION (NORME ISO 8402)La réception comprend les opérations de vérification et de validation.
RECETTEEnsemble des opérations de contrôle par lesquelles le client s'assure que le produit présenté par l'équipe projet est conforme au Cahier des Charges Détaillé.
SOUS-TRAITANT (NORME NF L 00-007)Personne physique qui exécute, pour le compte et sous la responsabilité d'un fournisseur, tout ou partie du marché, du contrat ou de la commande passée par le client.
SYSTEME CIBLELogiciel, Progiciels et Documentation.
TACHEElément unitaire, composant d'une étape.
TECHNIQUES DE MESURE - METRIQUEParamètres internes qui permettent d'effectuer les mesures utilisées pour définir les critères qualité.
TESTS D'INTEGRATIONTests globaux relatifs à un lot réalisé, avant livraison au client pour recette utilisateur, pour garantir le bon fonctionnement de l'ensemble applicatif après les tests unitaires et permettant de vérifier également la non régression des éventuelles applications périphériques antérieures à cette livraison.
TESTS UNITAIRESPar «tests unitaires», il est entendu l'ensemble des tests programmatiques (code des programmes), fonctionnels, organisationnels par rapport au lot considéré et réalisés par l'équipe projet.
TRANCHEC’est un ensemble de lots.
VALIDATIONConfirmation que les exigences particulières pour un usage spécifique prévu sont satisfaites.
VERIFICATIONContrôle de conformité.
WORKFLOWTerme désignant une technique de gestion automatisée des procédures, permettant de définir avec précision les procédures organisationnelles, tout en laissant la possibilité de les modifier aisément.

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L’équipe projet : Comment la constituer

Qui choisir dans son équipe projet ?

Qui choisir dans son équipe projet ?

Quand on parle de véritable projets informatiques, on parle aussi d’une équipe projet car ceux-ci se font rarement seul. Mais comment est constituée cette équipe et quels sont les écueils qu’il faut tenter d’éviter si on ne veut pas augmenter les risques de non-réussite de son projet.

En premier lieu, il est important de signaler que le chef de projet n’a pas toujours le choix des membres de son équipe projet. S’il est dans ce cas, la difficulté ne sera alors pas de constituer l’équipe projet mais d’arriver à créer une cohérence d’équipe tout en se faisant reconnaître comme chef de projet légitime. Nous verrons dans de prochains articles comment il est possible d’atteindre ces objectifs et surtout comment il est possible de tirer le meilleur de chaque membre de son équipe projet.

Maintenant, si vous avez la chance, en tant que chef de projet, de pouvoir choisir une partie ou la totalité de votre équipe projet, alors je vous conseille de suivre mes quelques conseils :

  • Ne choisissez jamais une personne avec qui vous êtes en conflit même si celle-ci est très compétente. Car, le fait de travailler ensemble sur un même projet, surtout si celui-ci est difficile, ne permettra que rarement de résoudre un problème relationnel et pourra même l’aggraver. C’est donc un risque inutile à prendre sur un projet.
  • De même, ne prenez pas des personnes qui ne peuvent pas travailler ensemble ou qui ne s’apprécient pas sauf si vous pouvez limiter au maximum qu’ils interagissent les uns avec les autres pendant toute la durée du projet.
  • Ne prenez pas que des débutants sur votre projet, car le temps de montée en compétence pourra s’avérer trop important pour être compatible avec la durée définie pour le projet.
  • Par contre, si vous le pouvez, prenez quand même un ou plusieurs débutants, si possible provenant de l’extérieur de votre société. Ceux-ci vous apporteront un regard différent sur le projet qui vous permettra, dans certains cas, d’aborder les problèmes rencontrés, pendant la durée du projet, sous un autre angle. Attention quand même à prendre des débutants suffisamment autonomes et motivés pour que leur inexpérience initiale n’ait pas trop d’impact sur le déroulement du projet.
  • Dans les personnes expérimentées que vous sélectionnerez, prenez des profils complémentaires qui vous permettront de couvrir le maximum de domaines techniques ou fonctionnels associés au projet.
  • Dans les personnes expérimentées, essayez aussi de prendre un maximum de personnes ayant déjà une expérience des projets informatiques et de toutes les  contraintes qui y sont associées.
  • Veillez aussi à vérifier que chaque personne de l’équipe projet soit apte à travailler en équipe
  • Prenez garde à ce que l’ensemble des membres sélectionnés pour l’équipe projet soient « compatibles » les uns avec les autres.
  • Idéalement, essayez d’avoir une personne un peu extravertie qui pourra fédérer l’équipe autour d’actions communes (repas en commun, activités extérieures, etc.)
  • Veillez à ne pas prendre, dans votre équipe, une personne qui soit incompétente car, si son travail n’est pas suivi, celle-ci pourra avoir des impacts très dommageables sur le projet.
  • Enfin, veillez à prendre des personnes que vous serez en mesure de gérer au quotidien

Tous ces conseils peuvent vous sembler être des conseils de bon sens, mais comme chacun à déjà pu le constater, si le bon sens est la chose la plus répandue, c’est certainement celle qui est la moins utilisée…

Maintenant, il faut reconnaître que, dans la vie des entreprises, tout ceci fait partie d’un schéma de fonctionnement, idéal qui se rencontre rarement. Aussi, en tant que chef de projet, vous devrez souvent composer avec une équipe qui vous semblera imparfaite ou incomplète. Mais, cela fait partie de votre travail d’essayer de rendre aussi parfait que possible quelque chose qui ne l’est pas au départ. A vous donc de trouver comment organiser votre équipe pour qu’elle fonctionne le mieux possible. A vous aussi de connaître chaque membre de votre équipe afin de lui affecter les tâches sur lesquelles il sera le plus performant ou sur lesquelles il apportera le plus tout en ne fâchant aucun autre membre de l’équipe.

Dans tous les cas, une équipe projet restera toujours dans un équilibre instable que vous devrez sans cesse devoir corriger pour garder le maximum d’homogénéité et surtout pour faire réussir votre projet. Pour cela il existe des techniques et des façons de faire que je vous présenterai en détail dans d’autres articles.

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Chefs de projet : Les femmes au pouvoir

Chef de projet, les femmes autant que les hommes

Chef de projet, les femmes autant que les hommes

Le titre de cet article, volontairement provocateur, est là pour témoigner d’une évolution, de notre de la société, qui offre aujourd’hui de plus en plus de postes de chefs de projet à des femmes.

La question que certains se posent parfois est de savoir s’il existe des différences entre une gestion de projet effectuée par un homme et une gestion de projet effectuée par une femme.

Avant de répondre, à titre personnel, à cette question, je pense qu’il est important de garder en tête que ce qu’on demande principalement à un chef de projet ce sont des compétences (techniques, fonctionnelles, d’analyse, relationnelles, managériales, etc.) et que celles-ci peuvent être aussi bien acquises par un homme que par une femme.

D’autre part, et contrairement à ce que certains aiment penser, les informaticiennes fournissent autant de travail que les informaticiens et avec une qualité parfaitement équivalente. Ce n’est donc pas à ce niveau qu’on trouvera une différence entre un chef de projet homme et un chef de projet femme.

On pourra alors faire valoir qu’une femme peut s’arrêter pour une grossesse et que cela peut mettre en péril un projet. C’est vrai, on ne peut pas le nier. Mais, le risque qu’un chef de projet démissionne est aussi important et dans ce cas, toute la connaissance sur le projet partira avec la personne alors qu’une femme qui va avoir un enfant reviendra, dans la grande majorité des cas, occuper son poste de travail. De plus, les femmes ont rarement des enfants tous les ans !

Justement, en parlant d’enfant, certains estiment que les femmes mettent plus facilement leur vie de famille en avant. Mais, est-ce vraiment un tort vouloir concilier vie professionnelle et vie de famille. Et s’il est possible de trouver une organisation qui permet de concilier les deux, même pour une femme chef de projet, il est probable que la personne ait moins envie d’aller chercher un autre poste ailleurs ; ce qui peut conduire à plus de stabilité au sein d’un projet.

En résumé, tous les arguments généralement entendus pour ne pas confier un poste de chef de projet à une femme ne tiennent pas lorsque, de part et d’autre, on est capable de s’adapter pour le bien de la personne et de l’entreprise. Maintenant, il peut aussi y avoir des cas où ce n’est pas possible mais cela est aussi vrai avec des hommes et généralement les entreprises savent très bien gérer ces cas.

Mais alors, la différence homme-femme existe-t-elle au niveau d’un poste de chef de projet ?

Personnellement, je réponds oui à cette question en précisant que la différence se situe principalement dans le regard et le comportement des autres. Ainsi, par expérience, j’ai pu constater que les interlocuteurs d’un projet se comportent souvent différemment s’ils ont un homme ou une femme comme chef de projet. Cela ne signifie pas que ces personnes, surtout si ce sont des hommes, seront plus tolérantes ou plus dures pour une chef de projet mais qu’elles seront souvent, dans le cas où des difficultés sont rencontrées sur le projet, plus à l’écoute que dans le conflit ; ce qui facilite souvent leur résolution.

Maintenant, cela ne veut pas dire qu’une chef de projet femme réussira mieux ses projets qu’un chef de projet homme. Mais, le projet se déroulera probablement de manière moins heurtée et moins conflictuelle.

Peut-on penser que cela est généralisable et qu’il vaut mieux avoir des chefs de projet femme que des chefs de projet homme ? Aujourd’hui, on peut dire que cette différence tient aussi au fait qu’il y a beaucoup moins de chefs de projet femmes que de chefs de projet hommes. Est-ce que cela durera dans le temps ?  Probablement pas car, au sein de notre société, les gens vont finir par s’habituer au fait d’avoir de plus en plus de femmes à des postes à responsabilités ce qui fera que ce qui apparaît rare aujourd’hui sera courant demain et que les différences liées au regard des autres disparaîtront.

En conclusion, si aujourd’hui quelqu’un doit choisir entre un chef de projet homme et un chef de projet femme, la meilleure réponse qu’on puisse lui donner c’est de dire de prendre la personne la plus compétente pour faire le job. Car, ce qui compte le plus au final, c’est de se donner le maximum de chances pour que le projet réussisse.

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